29 octobre 2014

Review anime (long-métrage) : Jin-Roh

Aujourd'hui, j'aimerais vous présenter un long-métrage d'animation qui me tient particulièrement à cœur. Je n'avais jamais encore eu le courage d'écrire un article dessus, parce que la tâche est relativement ardue de décrire ce chef-d’œuvre, sans spoiler mais tout en en disant assez pour rester objectif et vous donner envie de tester. Allez, je me lance.

Review litt jap : La Ballade de l'impossible (Murakami)

La Ballade de l'impossible

Haruki Murakami

1987

Résumé fait main

C'est l'histoire d'un gars de 19 ans dont le meilleur ami, Kizuki, se suicide. Il se rapproche alors de la petite amie de Kizuki, Naoko. C'est une fille assez particulière, et d'ailleurs elle n'a pas l'air d'aller très bien, et un jour elle disparait. Alors que notre narrateur essaie de continuer à vivre, il rencontre Midori, une jeune fille pétillante. Mais Naoko a vite fait de revenir dans sa vie, et son cœur balance entre la fille sombre qui le fascine depuis si longtemps et celle avec qui il pourrait être heureux...

Review manga : Quartier Lointain

Quartier Lointain

Auteur : Jiro Taniguchi
Parution : 1998 au Japon, 2002 en France
Edition : Casterman Manga - 1 tome (intégrale)

Review manga : Library Wars

Library Wars - Love & War
Toshokan Sensou


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Dans un monde dystopique où le gouvernement a entrepris une action de censure des livres, les bibliothèques se battent (littéralement) pour préserver les ouvrages litigieux, au nom de la liberté d'expression.

Iku Kasahara, notre héroïne, s'engage dans les forces de défense bibliothécaires ! Sa motivation : le souvenir d'un agent des bibliothèques, trop classe, qui l'a aidée à sauver un livre lors d'une rafle du gouvernement.

Sa conviction faiblira-t-elle face à son instructeur infernal, le lieutenant Dojo ? Sera-t-elle à la hauteur dans toutes les épreuves physiques et mentales qui l'attendent ? Et finalement, arrivera-t-elle à retrouver son "prince charmant" ?

Infos pratiques
Shojo ♥ action, comédie, romance
Adapté d'une nouvelle de Hiro Arikawa
En cours aux Editions Glénat

Mon avis
Il faut savoir que Library Wars est mon shojo préféré, et c'est clairement le manga de ce genre qui me parle le plus. Je vais essayer d'être concise et structurée, même si au fond de mon petit cœur ça fait doki doki (lol) !

Une héroïne pas nunuche
L'héroïne, Iku Kasahara, est loin de se laisser marcher sur les pieds ! Bien que parfois elle ait un petit coup de blues, ce n'est pas une crucruche-nunuche qui passe son temps à pleurnicher comme les filles des autres manga shojo. Loin de gaspiller son temps pour se pomponner, c'est une femme d'action ! Même si elle a quand même de temps en temps le syndrome du trébuchage shojo (vous savez, quand l'héroïne trébuche et qu'un beau jeune homme la rattrape)...

Des personnages secondaires qui mettent de l'ambiance
Les personnages secondaires sont très sympathiques, ils ont chacun un caractère bien trempé sans pour autant tomber dans la caricature ou le cliché. Une fois, on m'a demandé si les tsundere c'était toujours des filles ; j'ai un contre-exemple masculin parfait à vous présenter : le lieutenant Dojo (je ne vous en dirai pas plus hihihi). En tout cas, tous ces personnages (et l'héroïne, aussi) permettent d'alléger le ton pour insérer beaucoup d'humour dans le manga, ce qui rend la lecture d'autant plus agréable.

Exemple d'une planche du premier chapitre
Un contexte intelligent et original
Ce n'est pas souvent qu'on a droit à un shojo en pleine dystopie ! Les questions de la censure, de la liberté d'expression sont abordées doucement tout au long du récit, et pas d'une manière manichéenne pour un sou. En plus, grâce à ce contexte, on a droit à de chouettes séquences d'action, parfois ça déménage ! Contrairement à ce que pourrait faire croire la couverture ultra-rose... (Dans le long-métrage d'anime, qui fait suite à la série, il y a même une course-poursuite en voiture, trop cool !)

Des dessins tout à fait corrects
Graphiquement, les dessins sont typiquement shojo (grands yeux, un peu d'étoiles de temps en temps...). Heureusement, les personnages sont très facilement reconnaissables, grâce à leurs coupes de cheveux tout à fait différentes (contrairement aux shojo où y'a un gars aux cheveux noirs et sa copie conforme aux cheveux blonds, vous voyez ce que je veux dire n'est-ce pas ?). Dans l'anime, les graphismes sont un peu moins niaiseux, donc si ça vous rebute n'hésitez pas à aller vers cette version, l'adaptation est tout à fait fidèle !

Une multitude d’adaptations
Du côté adaptations, et j'ai déjà survolé le sujet plus haut, nous sommes assez gâtés : au départ, Library Wars était un light novel, qui a été ensuite adapté en manga, qui a été adapté en anime, qui a bénéficié d'une suite en film d'animation, et l'année dernière le light novel a aussi été adapté en film live. En ce qui concerne la nouvelle, je ne l'ai pas encore lue mais je sais qu'elle est éditée chez nous (Glénat, comme le manga). L'anime (12 épisodes + 1 oav) est calqué sur le manga, ne présente pas de différences scénaristiques mais se distingue par ses graphismes moins shojo. Le long-métrage d'animation, très soigné, est la suite directe de la série. En ce qui concerne le film live, je ne l'ai pas encore vu, mais j'ai peur que le lieutenant Dojo ait trop une sale gueule (je viens de vérifier et c'est le cas... on va peut-être éviter...).


J'étais partie dans l'idée de faire une courte fiche sur Library Wars, et voilà au final un petit pavé sur mon shojo préféré. Merci de votre lecture, j'espère en tout cas que je vous aurai donné envie d'essayer ce super manga à la couverture sournoisement rose !

Bonne nouvelle, vous pouvez lire les premières pages ici, pour vous faire une idée !

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Si vous faites un copier/coller, n'oubliez de citer mon blog comme source. :) 
 

Kaf 

Review anime (court-métrage) : L'Oiseau Bonheur

L'Oiseau Bonheur

Tsuru ni Notte

1993 - 1 épisode de 26 minutes
Genre : Educatif (historique), fantastique

Review anime (court-métrage) : Genius Party Beyond

Genius Party
B E Y O N D
 
Un recueil de 5 courts-métrages
Entre 15 et 20 minutes
Studio 4°C
2008

Review anime (série) : The Tatami Galaxy

The Tatami Galaxy

Yojouhan Shinwa Taikei
Adapté d'une nouvelle de Tomihiko Morimi
Comédie, drame, bizarre
2010 - 11 épisodes

Review anime (série) : Wolf's Rain

WOLF’S RAIN

2003
30 épisodes (26 épisodes + 4 oav)
Anime original (pas adapté d’un manga)
Studio Bones (RahXephon, Darker than Black)

Salut les p’tit loups ! J’aimerais partager avec vous un anime qui a une place particulière dans mon cœur d’otaku : Wolf’s Rain. Pour la petite histoire, c’est un des premiers animés que j’aie vraiment regardé (avec Lodoss et Berserk), donc un de mes premiers contacts avec le monde du manga. J’espère donc vous faire découvrir cette série assez méconnue.


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Un futur glacial, violent et injuste.
Un monde qui touche à sa fin.
Et les loups.

Les classes sociales sont encore plus opposées que maintenant. Alors que les gens du peuple vivent dans la misère, les nobles ont accès à la plus haute technologie. Il fait de plus en plus froid, le monde serait-il en train de mourir ? Malgré les dômes qui protègent les villes, la tension commence à monter.

Une vieille légende persiste : les loups, ces créatures qui ont disparu depuis plus de deux cent ans. Ce que les humains ignorent, c’est qu’ils sont toujours là, ils vivent à leurs côtés, en ayant appris à se faire passer pour des hommes.

Ils ne recherchent qu’à accéder au Paradis. Mais leur retour annoncera la fin du monde.

Quatre loups qui, malgré leurs différences, recherchent la même chose : Cheza, la mystérieuse fille-fleur créée par les nobles. Ils ne savent pas encore pourquoi, ni comment, mais leur instinct leur souffle qu’elle sera la clef du Paradis.
Mais il ne sont pas les seuls à convoiter l'endroit promis : les nobles aussi veulent accéder au Paradis, et ils sont prêts à tout mettre en œuvre pour s'y faire une place. Quitte à exterminer les loups pour de bon...

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Un anime à la frontière des genres :
savoureux mélange de fantastique, de conte, et de science-fiction.

Wolf's Rain s’adresse à un public très large. Ce serait honteux de le raccrocher à un style prédéfini (shojo, shonen…), car c’est vraiment une œuvre qui peut être apprécié par tout le monde. Il y a des scènes d’action, un peu de romance, et surtout beaucoup, beaucoup d’émotion. Il y a du sang et des morts, aussi.

Les thèmes sont la foi, l’honneur, mais aussi la recherche de la rédemption et le pardon. Cependant, loin d’être une histoire moralisatrice, et se gardant de tomber dans le kitsch, la série raconte simplement une quête. Comment les personnages ont décidé d’aller de l’avant, à la rencontre du destin. Le dénouement sera-t-il heureux ou tragique ?

Personnages

gallery_46_186_37597.jpgQuelque chose qui m’a toujours particulièrement plu dans cet anime, c’est qu’il y a un certain nombre de factions différentes. Pas juste les « gentils » d’un côté et les « méchants » de l’autre. On ne suit pas simplement les aventures de nos quatre loups, mais également les péripéties de nombreux autres personnages. Des chassés-croisés intelligemment liés.

Personnellement, je dois avouer que les personnages que j’ai trouvé les plus attachants n’étaient pas les quatre protagonistes. Ils sont un peu trop clichés à mon goût, et peut-être pas assez développés. Le bogoss qui fait son leader silencieux, le crâneur agressif, le goinfre idiot et le petit chétif inutile. Vous voyez ce que je veux dire ?

Heureusement, il y a d’autres personnages qui sont mis en valeur, et qui ont tous leur importance. Le méchant principal, quant à lui, a beaucoup de charme et est crédible, il y a une logique dans ses actions. On pourrait certes reprocher un certains manichéisme à Wolf’s Rain, mais si on prend cet anime plus comme un conte, ce n’est pas spécialement dérangeant.

OST

Alors que l’opening est vraiment naze, l’ending est plutôt prenant. De son côté, l'original soundtrack est vraiment d'une qualité irréprochable. Les pistes sont très diversifiées, allant de l’orchestral classique à la pop, en passant par des musiques typiquement sci-fi, et bien d'autres encore. Le tout signé par le compositeur Yoko Kanno (Cowboy Bebop, Ragnarok Online 2). Certains moments d’émotion sont particulièrement rehaussés par la musique ; elle joue vraiment un rôle primordial dans la série.

Animation

gallery_46_186_41713.jpgAu niveau de l’animation et du chara design, il faut tenir compte que la série date de 2003. Ca fait déjà 10 ans ! Mais Wolf’s Rain s’en sort bien : même si certains plans ont un peu vieilli, l’animation reste quand même de qualité. Le design de certains personnages n’est pas spécialement bon, alors que d’autres sont indémodables. Dans l’ensemble, ça passe. Et il va sans dire que certaines scènes d’animation des loups sont particulièrement soignées et réussies.

Scénario

Le scénario est peut-être le plus gros point noir de la série. Alors que certains spectateurs n’auront aucun mal à accrocher à ce côté épique et poétique, les plus rationnels risquent de se heurter à un mur. Je dois avouer que quelques détails sont un peu tirés par les cheveux… Une fille-fleur, sérieusement ? Mais ce qui m’a le plus perturbée, ce sont les loups. Ils ne se transforment pas en humains comme des loups-garous, mais ils changent quand même d’apparence dans certaines circonstances. Un peu comme s’ils… clignotaient ? Ca m’a un peu énervée à première vue, mais je me suis laissée emporter dans leur quête et je n’ai plus essayé de réfléchir.

Informations utiles

Wolf’s Rain fait bien 30 épisodes ; officiellement, vous lirez que l’anime fait 26 épisodes et 4 oav (épisodes n’étant pas passés à la télé, directement sortis en dvd). Sachez que les oav ne sont pas des hors-série, mais bien la suite directe (et fin) de la série. D'ailleurs, il y a probablement eu un problème au moment de la production, car il y a non pas un, mais quatre épisodes de résumé ! Du 15 au 18 inclus, je vous conseille de les passer purement et simplement, ça n’a aucun intérêt.

Au niveau de la VF, elle n’est pas terrible. Les voix de certains personnages sont rendues particulièrement gamines et insupportables. Comme d'habitude, la version originale est à privilégier.

L'anime était licencié chez Beez, qui avait entre autre sorti une édition collector limitée magnifique. Mais maintenant que Beez est fini, je ne sais pas si la série a été reprise par un autre éditeur et est encore trouvable. Il devrait en tout cas y avoir moyen de la trouver en occasion.

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Kaf 

28 octobre 2014

Anime Mirai

Anime Mirai, en gros c'est un projet gouvernemental japonais, qui consiste à donner un subside aux jeunes animateurs, leur permettant ainsi de créer un court-métrage. Chaque année, 4 studios d'animation sont sélectionnés, et ont carte blanche pour créer un court-métrage de 20 minutes. Chaque court a des auteurs différents, donc ils partent dans des directions diamétralement opposées, allant de l'histoire d'aventure pour gamins de 5 ans à une histoire d'horreur, en passant par le thriller survival game et la tranche de vie fantastique.

J'ai voulu vous présenter ces courts-métrages parce qu'il y a des perles, mais je n'en ai pas fait un article parce que je ne voyais pas trop comment gérer la structure. Comme ceci au moins vous avez un aperçu de tous les courts. ^w^

27 octobre 2014

Review anime (série) : Panty & Stocking with Garterbelt

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Genre : Comédie, action, ecchi
Episodes : 13
Année : 2010
Studio : Gainax
Pour public averti ;P

Review anime (série) : Les Moomins

Les Moomins

Episodes : 78 (pour la série de 1990-92)
Genre : Enfants, Fantastique, Mystères, Traumatisant (:'D)
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Review anime (long-métrage) : The Sky Crawlers

The Sky Crawlers

Réalisateur : Mamoru Oshii (Tenshi no Tamago, Patlabor, Ghost in the Shell)
Musique : Kenji Kawai (Ghost in the Shell, Seirei no Moribito, Apocalypse)
Adapté d'une nouvelle de Hiroshi Mori
Genres : Guerre, drame, psychologique
Durée : 2h02 / Année : 2008

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Review anime (série) : Hen Zemi

HEN ZEMI

Comédie – tranche de vie – ecchi
Pour public averti
2011
13 épisodes + 2 OAV

Review anime (long-métrage) : L'Œuf de l'Ange

L’Œuf de l'Ange

Tenshi no Tamago

Réalisateur : Mamoru Oshii (Ghost in the Shell, The Sky Crawlers)
Directeur artistique : Yoshitaka Amano (Vampire Hunter D, Final Fantasy VI)
Année : 1985  / Durée : 1h11
Genre : Bizarre, symbolique

Review anime (long-métrage) : Sword of the Stranger

Sword of the Stranger

Stranger Mukoh Hadan

Réalisateur : Masahiro Ando (Canaan, Hanasaku Iroha...)
Studio : Bones (Wolf's Rain, Jyu Oh Sei...)
Année : 2007
Durée : 1h42
Genre : Aventure, action

Review anime (long-métrage) : La Princesse et le Pilote

La Princesse et le Pilote

Toaru Hikuushi e no Tsuioku

Aventure, romance
Adapté d'un light novel
2011 - 1h40

Review anime (long-métrage) : Le Continent du Vent

Le Continent du Vent

Kaze no Tairiku

Adaptation : à partir d'une série manga (28 volumes)
Durée : 55 minutes
Année : 1992
Genre : Fantasy

26 octobre 2014

Review manga : Koibana!

Koibana ! L'Amour malgré tout

Auteur : Nanaji Nagamu (auteur de Parfait Tic !)
Genre : Shojo - comédie, romance (?)
Année : 2007
Tomes : 10 - terminé
Edition française : Panini

Review anime (long-métrage) : Amer Béton

Amer Béton

Tekkon Kinkreet

2006
1h50min
Studio 4°C
Aventure, psychologique
Adapté d'un manga de Taiyo Matsumoto
 
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Le titre original est Tekkon Kinkreet, littéralement "béton armé", mais prononcé comme un enfant.
Ce qui nous donne Amer Béton en français. Subtil jeu de mots n'est-ce pas ?

Review anime (long-métrage) : Perfect Blue

Perfect Blue

Réalisateur : Satoshi Kon
Genre : Thriller psychologique
Classification démographique : Seinen (16+)
Année : 1997
Durée : 1h20

Review anime (long-métrage) : Ghost in the Shell

Ghost in the Shell

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24 octobre 2014

Review manga : Empreintes

J'ai gagné Empreintes, de Li Kunwu, à un concours Kana. Même si, et vous le remarquerez rapidement dans mon article, je n'ai pas vraiment apprécié cette lecture, je trouve que ça vaudrait quand même la peine de faire connaitre cet album à d'éventuels intéressés.

Review manga : Angel

med_gallery_46_186_156066.jpgANGEL

Résumé

Dans un quartier tranquille, tout le monde mène sa vie. On suit l'histoire de plusieurs personnages qui ont leurs petits problèmes personnels, et qui rencontrent un ange. Il ne dit rien et n'est pas visible aux yeux de tout le monde, mais il est là.

Infos pratiques

Erica Sakurazawa
Josei - tranche de vie
2 tomes (histoires courtes)
Kana, coll. Made In

Review anime (série) : Mononoke

Mononoke

[A ne pas confondre avec Mononoke Hime, le long métrage de Miyazaki...]

12 épisodes - 2007
Mystère, horreur, surnaturel, bizarre

Review anime (long-métrage) : Windaria

Windaria

Année : 1986
Durée : 1h40
Genre : Fantasy, romance, drame

Review anime (série) : Inferno Cop

Un petit article rapide pour vous présenter un court anime complètement déjanté !

20 octobre 2014

Review anime (série) : Aku no Hana

AKU NO HANA

Drame, psychologique, romance
13 épisodes - 2013

Review litt jap : Cent vues du mont Fuji (DAZAI)

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Si Dazai avait vécu à notre époque,
il aurait tenu un blog trop kikoo-dark.

Cent vues du mont Fuji
Osamu Dazai
1939


Je lis un peu de tout, me promenant au hasard d'auteur en auteur. C'est La Ballade de l'impossible de Murakami qui m'a rappelé l'existence d'Osamu Dazai (1909-1948), suite à une référence à son œuvre. Et donc, comme Dazai est un auteur reconnu au Japon, je me suis dit que ce serait intéressant de découvrir pourquoi, en lisant moi-même quelques-un de ses écrits.

Comme point de départ, j'ai choisi Cent vues du mont Fuji, un recueil de nouvelles autobiographiques de l'auteur. Certes, tout n'est pas à prendre au pied de la lettre, il y a probablement quelques moments romancés ou des détails omis, mais grosso-modo c'est une autobiographie. Le fait que Dazai ait écrit une autobiographie peut d'ailleurs vous donner une petite idée du personnage : sérieusement, faut déjà avoir par mal de suffisance et de vanité pour faire publier une œuvre sur soi-même.

On découvre dans ces courtes tranches de vie un homme intelligent, créatif, mais aussi affreusement paresseux, effacé, sans aucune volonté, manquant d'empathie, dépressif, suicidaire, et tout à fait égocentrique... Franchement, parfois on a juste envie de lui coller un bon coup de pied au cul pour qu'il morde sur sa chique une bonne fois pour toute. Ce qui m'a particulièrement énervée, c'est sa tendance à penser "non !" et à dire "... oui". Incapable de refuser quoi que ce soit, parce que les conflits ça demande trop d'énergie, il se fait avoir comme un pigeon quelques fois, et c'est bien fait pour sa poire. Après tout, tout ce qui l'intéresse c'est sa petite personne : comment éprouver de la sympathie pour un personnage pareil ?

Honnêtement, mis à part sa vie scandaleuse, je ne vois toujours pas pourquoi Dazai est considéré comme un incontournable de la littérature japonaise. Ses textes, du moins dans Cent vues du mont Fuji, n'ont rien d'extraordinaire et donnent un peu l'impression de lire le journal intime d'un type un peu lamentable. Peut-être que, comme on le disait dans un autre topic, c'est la traduction qui zappe toutes les subtilités langagières (ou peut-être que c'est juste des textes trop plats). Ou peut-être qu'il existe un autre niveau de lecture et que je suis complètement passée à côté. J'ai essayé de trouver des analyses et de la documentation sur le web, mais je n'ai rien trouvé de précis pour m'aider.

Mais cette lecture n'était pas inintéressante pour autant : au gré des anecdotes de la vie de l'auteur, on parcourt tranquillement le début de l'ère Showa, qui correspond plus ou moins à la révolution industrielle chez nous. Le fait de connaître l'auteur, ses antécédents et ses mauvaises habitudes, permet également d'apprécier et de mieux comprendre ses autres œuvres. C'est pour ça que, juste après, j'ai enchaîné sur Le Mont Crépitant, qui était beaucoup plus sympa.


Si vous avez lu Cent vues du mont Fuji, je serais heureuse d'écouter vos impressions et vos remarques. D'ailleurs, même si vous ne l'avez pas lu, ça peut toujours être intéressant ! J'espère que malgré mon ton assez négatif dans l'article, je ne vous ai pas totalement dégoutés, parce que qui sait, peut-être que vous passeriez à côté d'une œuvre qui vous parlerait. Allez, go go biblio !


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Kaf

16 octobre 2014

15 octobre 2014

Un petit mot sur... Atelier Ayesha

Je cherchais un bon RPG auquel jouer sur la PS3, et j'ai entendu parler d'Atelier Ayesha : Alchemist of Dusk. Cette série (Atelier), je ne la connaissais que de nom, et je croyais que c'était un jeu stupidement mignon qui consistait à faire de la cuisine ou je ne sais quoi. Quand j'ai appris que Atelier Ayesha était le 14e de la série, j'ai commencé à me poser des questions...

Review anime (court-métrage) : Genius Party

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Genius Party

Un recueil de 7 courts-métrages
Entre 5 à 20 minutes
Studio 4°C
2007

Introduction

Genius Party, c'est un recueil de courts-métrages de gens connus (ahem), et y a du très bon... comme du très mauvais (je devrais dire du très pas mon goût xD).

Je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de voir tous les tronçons (il manque Doorbell et Limit Cycle), donc vous allez devoir vous contenter de 5 morceaux sur 7 (je ne pense pas que je compléterai un jour lol). L'ordre dans lequel je les présente, c'est l'ordre dans lequel je les ai regardés : aléatoirement (d'ailleurs je n'avais même pas lu de résumés ni de critiques au préalabre, donc je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre).
 

13 octobre 2014

Review anime (long-métrage) : Yobi, le renard à cinq queues

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Chonnyonyeouu Yeouubi

Résumé

Des extra-terrestres atterrissent sur Terre d'urgence et y rencontrent une renarde. Cette dernière, Yobi, a la capacité de se transformer, entre autres, en humaine.
Des centaines d'années plus tard, les aliens essaient toujours de réparer leur vaisseau, et vivent paisiblement dans la forêt avec Yobi. Mais, malheureusement, l'un d'eux se fait capturer par un enfant d'une école voisine !
Pour le récupérer, Yobi va s'y infiltrer. Et vivre plein d'aventures trépidantes avec ses nouveaux amis.
Un jour, elle apprend aussi qu'elle peut devenir humaine à condition de voler une âme amoureuse...

Review anime (court-métrage) : Pale Cocoon

Aujourd'hui j'aimerais vous parler d'un court-métrage qui m'a positivement marquée : Pale Cocoon.

Cuisine : Sauce Satay

Introduction

La sauce satay, c'est une sauce qui vient des confins de l'Orient (ouais, je suis nulle en géo) et qui a la particularité d'être composée, entre autres, de cacahuète.
Le plus souvent on en met sur des brochettes de poulet, mais il paraît que ça s'utilise aussi sur les frites.

Je ne garantis pas que ma recette ou le résultat soit homologué par les asiat' du forum, mais en tout cas c'est vachement bon.

Conte : Momotarô

La légende de Momotarô est probablement le conte le plus connu du Japon, d'ailleurs on pourrait carrément dire que c'est LE conte emblématique du pays du soleil levant. 

Conte : Urashima Tarô

Aujourd'hui je vais vous raconter une histoire profondément encrée dans le folklore japonais. Comme tous les autres contes, c'est plutôt sympa de le connaître, parce qu'on trouve des références à ça dans les manga et les jeux vidéo !

Review manga : No Longer Heroine


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Résumé

Hatori fait une fixette aiguë sur son ami d'enfance, Rita. Ca fait 5 ans qu'elle n'a d'yeux que pour lui ! Mais elle n'a jamais pris la peine de lui avouer ses sentiments, parce qu'elle est persuadée qu'il viendra vers elle tout naturellement...

Quand Rita a une nouvelle copine, Hatori se dit toujours "Bah, une de plus dans son palmarès, ça ne va pas durer longtemps". Seulement voilà : ça a l'air bien parti avec Adachi, la petite binoclarde de service !

Comment Hatori a-t-elle pu perdre la vedette face à une pauvre fille pareille ? Et puis surtout, comment va-t-elle faire pour récupérer son Rita !?

Infos pratiques

Auteur : Momoko KOUDA
Genre : Shojo, romance, comédie
Edition VF : Delcourt Manga (Akata)
En cours : 9 tomes/10 (série finie au Japon)

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Le tilt après 5 ans, bravo

Avis perso


Parfois y'a des personnages, comme ça, que t'as envie de leur foutre des claques.

Hatori, la protagoniste de ce manga, est une sale petite garce (disons-le platement). Parce qu'elle est amoureuse de son ami d'enfance depuis 5 ans (lamentable), elle croit que tout lui est permis pour le récupérer (enfin, le récupérer... il a jamais été à elle de toute façon). Elle est égoïste, méchante, bornée, et tout à fait stupide. J'aime bien les personnages qui bouleversent un peu les clichés du genre, mais là franchement c'est trop !

En parlant de stéréotypes, à part le personnage principal, on est bien servis : l'ami d'enfance stoïque et apathique, la binoclarde première de classe trop gentille, l'amie conseillère qui sert à rien, et... le rival machiavélique qui veut faire tomber la protagoniste juste pour faire chier son monde, qui n'a aucun sentiment au départ, mais qui finit par tomber amoureux... Je me permets de vous dévoiler ce morceau parce que c'est tellement cliché qu'on le voit venir à des kilomètres.

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___Mais je l'aiiimeuuuh T__T
 
Au cours des 5 premiers tomes que j'ai lus (c'est ma sœur qui me les a prêtés), Hatori doit pleurer sur au moins une centaine de pages, et mettre à exécution quelque perfidie sur environ le même nombre de pages. Elle change d'avis sur le mec qu'elle veut au moins une dizaine de fois (oh Ritaaa ♥, 5 pages plus loin, oh Hiromitsuuu ♥), et on a envie de la secouer et de l'envoyer méditer sous une cascade dans la montagne une cinquantaine de fois.

Bon, pour finir sur du positif, il faut quand même dire que les dessins sont beaux, et parfois complètement délire. Hatori tire de ces trooonches, c'est carrément digne de Gintama ! Mais même là, ça devient vite répétitif et on finit par s'en lasser... C'est bourré d'humour, mais j'ai trouvé que ça tombait bien souvent à plat...

Donc au final, que dire sur No Longer Heroine ? C'est un shojo à réserver aux fans de shojo, qui n'ont pas peur des longueurs et des répétitions. Peut-être que vous adhérerez mieux que moi à l'humour présent dans cette série, et aussi aux personnages. Sinon, des shojo plus intéressants que celui-ci, il y en a plein : Dengeki Daisy, Library Wars, Otaku Girls, Five, Koibana...

 
Ceci est une copie de sécurité de mon article publié sur le forum Belgotaku. Si vous faites un copier/coller, n'oubliez de citer mon blog comme source. :)   
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11 octobre 2014

Review anime (long-métrage) : Paprika

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Paprika

Réalisateur : Satoshi Kon
Année : 2006
Durée : 1h30
Genre : Bizarre, science-fiction

__Synopsis

Dans un futur proche, on invente une machine révolutionnaire : le DC Mini, qui permet de rentrer dans les rêves des gens ! Toujours en phase de test, on utilise cette invention à des fins thérapeutiques, mais voilà qu'un des prototypes est volé ! C'est la panique, les rêves des gens s'interconnectent, des gens deviennent fous, certains disparaissent...

Le Dr. Chiba, aidée de Paprika (en quelque sorte), va partir à la recherche de Hirumo, l'assistant disparu de l'inventeur de la DC Mini. Sa quête va la mener dans des méandres oniriques de plus en plus inquiétants... Qui s'est emparé de la DC Mini, et pourquoi ? Si jamais cette invention tombait entre de mauvaises mains... Et si les rêves réussissaient à se matérialiser ?

Avis perso

J'ai acheté le DVD sans trop savoir de quoi il s'agissait, parce qu'il était pas cher (no comment XD), et franchement j'ai été bien inspirée ! Coup de cœur intersidéral !

Si vous avez déjà jeté un coup d'oeil au Guide des longs-métrages d'animation, vous saurez que les bons films d'anime, on les classe par réalisateur. Ici, le réalisateur c'est Satoshi Kon, un grand maître à qui on doit aussi Perfect Blue, Millennium Actress, Tokyo Godfathers et Paranoia Agent. Son trip, à Satoshi Kon, c'est de nous perdre : dans ses films, il y a toujours un moment où on ne sait plus où on en est ! Est-ce que c'est toujours un délire du personnage, est-ce que c'est la réalité ? Dans Paprika, comme le thème c'est les rêves, il va sans dire que cette tendance à nous perdre est très présente, et aussi très à propos.

Et c'est ça qui fait que j'adore Paprika : ça bouge dans tous les sens, des couleurs, du bruit ! Et en plus, on se laisse emporter dans les méandres des rêves, tout aussi absurdes et étranges que ceux qu'on fait (au moins les miens lol). Vous savez bien que les rêves, ils ont leur logique propre... Eh bien on retrouve cette logique (illogique) dans le film. Parfois, il faut s'accrocher, mais les graphismes ultra soignés et les pistes musicales géniales aident à s'immerger facilement.

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Si je devais conseiller une œuvre similaire à ceux qui ont aimé Paprika... C'est très difficile, parce que ce film est vraiment unique dans son genre. Vous pouvez toujours regarder tout ce qu'a réalisé Satoshi Kon (voir Guide des longs-métrages). Sinon, essayez Mind Game ; mais je vous préviens, ne me tenez pas pour responsable des séquelles subies par votre cerveau et votre âme.

Déconseillé aux gens qui cherchent un film simple et qui n'aiment pas les scénarios trop tordus (edit : ou pas ! voir commentaire d'Arya)
Conseillé aux gens qui ont envie de voir quelque chose de vraiment différent, et techniquement très soigné

OST

L'OST a été composée par le brillant compositeur Susumu Hirasawa. La musique devrait pouvoir vous donner une petite idée du style (un peu chaotique, plein de couleur et de bruit) du film.
 

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Review manga : Seraphim

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SERAPHIM - 266613336Wings

Mamoru Oshii (scénario) / Satoshi Kon (dessins)
Edition Imho (2013) - One-shot
Seinen - Apocalyptique, action, étrange

Résumé

Dans un futur proche, une mystérieuse épidémie touche l'Eurasie centrale et s'étend rapidement : la maladie des anges. Les personnes touchées par cette maladie se voient pousser des ailes, subissent des hallucinations, et puis finissent par se laisser mourir.
C'est dans ce contexte que l'Organisation Mondiale de la Santé réunit quatre inspecteurs atypiques : un vieux scientifique, un homme au passé trouble, une petite fille et un chien. On les renomme ironiquement les rois mages, et ils sont envoyés à la source du mal pour étudier la maladie.

Avis perso

Qu'est-ce que ça donnerait si on réunissait deux grand noms du cinéma d'animation japonais : Mamoru Oshii et Satoshi Kon ? Seraphim répond dignement à cette question, et c'est pour cela que j'ai eu envie de vous présenter ce manga obscur et méconnu.

Mamoru Oshii est un réalisateur à qui l'ont doit entre autres les films de Ghost in the Shell, The Sky Crawlers, Patlabor... C'est lui qui s'est occupé du scénario de Seraphim, et on reconnait aisément sa patte : des appareils militaires, des histoires politiques, des personnages qui se posent des questions... On pourrait lui reprocher d'avoir créé un contexte un peu trop compliqué politiquement quand les personnages arrivent en Chine, car on a l'impression de s'éloigner un peu du but premier du manga (l'histoire de la maladie, souvenez-vous). Mais d'un autre côté, ça permet de donner plus de profondeur et de cohérence au monde apocalyptique que Kon nous présente.

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_Exemple de dessins (cliquer)
Satoshi Kon est un réalisateur et mangaka qui a fait les longs-métrages de japanimation Paprika, Tokyo Godfathers, Millenium Actress et Perfect Blue. Dans Seraphim, il s'est occupé des dessins, mais n'a pas hésité à proposer quelques touches personnelles. Comme toujours, son coup de plume est magnifiquement fin et précis, et ses personnages très réalistes (pas trop manga). On regrettera par contre qu'il n'ait pas pu s'incruster un peu plus scénaristiquement alors que ses thèmes habituels (rêves, paranoïa, mélange entre la réalité et la fiction) auraient parfaitement collé au contexte.

C'est probablement la raison pour laquelle, malheureusement, Seraphim est une œuvre inachevée. La note de fin de l'éditeur japonais et la postface d'Imho laisse sous-entendre que les deux maîtres ont eu quelque différend, mais heureusement elles sont tournées d'une manière tellement positive qu'on en oublie sa frustration. D'un côté, qu'il n'y ait pas de fin laisse au lecteur le soin d'imaginer tout le grandiose qui aurait pu sortir des plumes d'Oshii et Kon.

Cependant, que cela ne vous empêche pas de tester ce manga, si avant de lire ce paragraphe vous étiez grandement intéressé. Le scénario comme le dessin sont menés de main de maître, l'histoire est absolument intrigante, les personnages tout autant... Il y a une ambiance plutôt mystique qui règne, malgré les appareils militaires, qu'on pourrait rapprocher de Tenshi no Tamago (en particulier à cause de la petite fille).

Au final, c'est une œuvre assez étrange, qu'on lira une fois par curiosité, qu'on relira peut-être une seconde fois par fascination.

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