26 octobre 2014

Review anime (long-métrage) : Ghost in the Shell

Ghost in the Shell

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Résumé

L'histoire se déroule dans un monde futuriste cyberpunk et nous fait suivre les aventures de Motoko Kusanagi, dite « major », et Batou, deux cyborgs appartenant à une unité spéciale du gouvernement (la section 9, anti-terroriste) qui essaient de capturer le pirate informatique le plus dangereux et insaisissable au monde, connu seulement sous le pseudonyme de Puppet master (« le marionnettiste »).
Cette traque se fait sur un fond de guerre des services avec la section 6, qui s'intéresse elle aussi au Puppet master dans le cadre d'un projet mystérieux, le « projet 2501 ».
(Source : Wikipédia, consultation en 2010)

Infos pratiques

Réalisateur : Mamoru Oshii
Compositeur : Kenji Kawai
Adapté d'un manga de Masamune Shirow
Genre : Science-fiction, action
Classification démographique : Seinen
Année : 1995
Durée : 1h22

Avis perso

Ghost in the Shell ! Un classique ! Ici je parle bien du long-métrage de 1995, réalisé par Mamoru Oshii.

Déjà, il faut savoir que ce n'est pas nécessaire de connaitre la franchise pour regarder ce film. Pas besoin d'avoir déjà regardé GitS : Stand Alone Complex (la série), GitS : Solid State Society (le film de la série), ou encore GitS : Arise (les OAV), et même pas besoin d'avoir lu le manga. On peut très bien commencer par le film de Mamoru Oshii, et d'ailleurs c'est pas plus mal. Par rapport à toutes ces versions, Ghost in the Shell (le film dont je veux vous parler aujourd'hui) est plus sombre, moins kitsch, plus réfléchi et totalement dénué d'humour.

Je vous propose d'écouter le morceau le plus épique de GitS,
composé par Kenji Kawai :

Etant donné qu'il s'agit d'un film de Mamoru Oshii, il faut évidemment s'attendre à une certaine lenteur au niveau du rythme narratif. Parfois, on a l'impression qu'il ne se passe rien, mais c'est pour mieux poser l'ambiance, en quelque sorte. Et puis, qui dit Mamoru Oshii dit aussi une certaine fascination pour créer une intrigue politique compliquée en parallèle au scénario.

Comme dans Jin Roh, c'est difficile de piger l'intrigue politique du premier coup. Il m'a fallu plusieurs visions et mordre sur ma chique pour réussir à capter. Heureusement, ce n'est pas nécessaire de la comprendre, on peut très bien apprécier le film sans. Mais ça ajoute quand même un petit quelque chose d'intéressant.

A vrai dire, le scénario, on peut très bien le mettre de côté. C'est surtout le personnage de Motoko Kusanagi qui mérite qu'on s'intéresse à elle : en sa qualité de cyborg, elle se pose plein de questions, et en particulier "Qu'est-ce qui fait de moi un être humain ?" Si on regarde le film avec une vision philosophique, on peut facilement en arriver à réfléchir... sur l'intelligence artificielle, les progrès de la médecine, Internet, et bien d'autres choses...

Vous imaginez, quand on aura tous des puces électroniques dans le cerveau, et qu'on seras reliés constamment au réseau informatique ? Eh ben on risquera de se faire pirater le cerveau. Et c'est exactement ça qu'il se passe dans Ghost in the Shell. Quand je vois les nouvelles technologies qui arrivent dans le monde, comme par exemple une certaine paire de lunettes interactives d'un lobby tentaculaire, je me dis qu'on s'en rapproche de plus en plus. Mais quand tout le monde aura des améliorations électroniques en soi, et que l'intelligence artificielle aura encore évolué, où sera la différence entre les véritables humains et les humains de synthèse ? C'est cette question que se pose Kusanagi dans Ghost in the Shell.

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Pour en revenir à des considérations plus cartésiennes, je vais vous parler un peu du côté technique du film. Il s'agit d'un film de 1995, donc évidemment il commence à se faire vieux. Mais les graphismes n'ont pas spécialement mal vieilli : étant donné que le character design est plutôt dans un style réaliste, il est un peu intemporel, épargné par les modes graphiques. Du côté musical, l'OST est composée par Kenji Kawai, de son style toujours aussi enchanteur. Le petit côté un peu mystique qui ressort des chœurs se prête bizarrement bien au contexte du film (voir la vidéo plus bas).

En conclusion, c'est un classique solide. Mais il ne plaira clairement pas à tous les publics, parce qu'il faut savoir s'accrocher et être prêt à réfléchir un peu (ou alors seulement voir le côté action, mais bon il n'y en a pas beaucoup). Personnellement, c'est un film dont je ne me lasserai jamais, parce que j'adore cet univers futuriste sombre, et en plus le personnage principal est une femme qui sait s'imposer et qui réfléchit. Que demander de plus ? Une petite remasterisation graphique, peut-être.

Le coin conseil

Déconseillé aux gens qui n'ont pas envie de voir un film compliqué et qui fait réfléchir.
Conseillé aux gens qui recherchent un film qui invite à la philosophie, ou qui ne veulent pas louper un classique.

Si vous avez bien aimé Ghost in the Shell, je ne peux que vous conseiller de vous atteler à Ghost in the Shell : Innocence (la suite, en quelque sorte, et une amélioration graphique conséquente), The Sky Crawlers (du même réalisateur) et Jin Roh (même genre d'intrigue complexe).

Ceci est une copie de sécurité de mon article publié sur le forum Belgotaku.
Si vous faites un copier/coller, n'oubliez de citer mon blog comme source. :) 
 

Kaf 

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Vazy lach t comz lol.