Un petit mot sur... Bayonetta

Après quelques heures de rire et de rage, j'ai terminé Bayonetta.

• Beat them all : jeu vidéo de baston se décomposant en "cinématique - élimination de monstres - passage à la zone suivante - élimination de monstres - cinématique - boss" ; contrairement aux RPG tour par tour, les beat them all ne requièrent aucune forme d'intelligence, seulement de pousser sur tous les boutons en espérant déclencher des combos
• Quick time event : invention diabolique qui consiste à inviter obliger le joueur à pousser sur un bouton à un moment précis d'une cinématique, pour déclencher un évènement (dans ce cas-ci, on peut ajouter "et éviter le game over")

 

Bayonetta, c'est un beat them all qu'on pourrait mettre en parallèle avec Devil May Cry. Sauf que le personnage principal n'est pas un bogoss en manteau rouge, mais une sorcière sexy avec des flingues scotchés sur ses talons hauts.
 

Un futur cosplay pour moi ? Non, merci, je ne crois pas.

Pendant tout le jeu, Bayonetta, notre sorcière bien aimée, nous gratifie de moult poses dignes de la prêtresse de Queen's Blade. Son décolleté est encore assez correct, mais sa combi moulante au dos nu compense. Ses lunettes lui donnent un petit air de secrétaire sévère.

Ses armes principales sont ses flingues, un dans chaque main, et aussi un sur chaque haut talon. D'ailleurs, il y a un combo qui m'a particulièrement fascinée, c'est quand elle fait un poirier pour tirer dans tous les sens avec ses pieds.
 
Elle peut également invoquer des créatures avec ses cheveux (seems legit), ce qui a pour effet de la déshabiller étant donné que sa combinaison est également faite grâce à la magie de ses cheveux, bien sûr.

Vazy le grand écart en tirant avec les pieds ti !

 
Après cette brève description, venons-en à ce que j'en ai pensé. En fait, aussi étonnant que ça puisse paraître, j'ai assez bien aimé. C'était fun, dynamique. Je regretterai les longues cinématiques un peu trop présentes par rapport aux bastons.

Heureusement, on peut régler le niveau de difficulté (j'ai joué en mode facile, mais j'y reviendrai dans un autre billet), mais malheureusement impossible d'échapper aux quick time events impitoyables, qui me mettent inexorablement game over. C'est la raison qui me poussera à attendre quelques mois avant de faire une nouvelle partie, même si le jeu se finit vite.

Que d'émotions ! C'était aussi fun que frustrant. La sorcière sexy vs les quick time events infernaux. Je n'arrive pas à décider quel sentiment était le plus fort, mais ce qui est sûr c'est que Bayonetta ne m'a pas laissée de marbre.